Portraits de regards et portraits d’acteurs

On n’osait pas, au début de la photographie, regarder trop longtemps les visages des personnes fixées sur la plaque. On croyait que ces visages étaient eux-mêmes capables de nous voir

Walter Benjamin

L’instant de la photographie floue n’est… identifiable à aucun autre. Il est celui du vacillement entre une finitude tragique et une éternité transfigurée. La photographie floue nous parle moins du passé que de l’avenir. Elle ouvre l’image à la dimension du mythe.”

Cette réflexion du psychanalyste et critique Serge Tisseron s’applique parfaitement aux “Portraits de regards” bougés de Jean-Robert Franco.